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Quand la maladie frappe
25 janvier 2007

Les renforts sont arrivés (Les complications)

Il semble qu'ils soient arrivés les renforts. Dur à croire.

Il s'en est passées des choses depuis ma dernière visite ici sur ce blog. J'ai vraiment passé à un poil de tout annuler.

Pour commencer l'auxilliaire qui est venue ici une fois n'a jamais voulu me donner un specimen de chèque afin d'être payée, elle préférait aller le porter elle-même au CLSC. Le hic c'est qu'elle ne l'a jamais fait et je me suis faite "disputée" par l'intervenante. La procédure, c'était ça. Sauf que voilà, j'ai oublié de la ligoter et la torturer pour qu'elle me laisse un chèque et j'ai cru que comme tout un chacun elle ferait la démarche correctement afin d'être rétribuée pour son travail!
Je lui ai laissé un message bien détaillé sur le répondeur, j'ai téléphoné plusieurs fois à ses employeurs de l'agence qui n'étaient même pas au courant qu'elle avait commencé à travailler chez moi. Bref, une bien drôle d'histoire.

Ensuite, comme de raison, on s'est retrouvés avec personne.

Depuis des mois que le budget est débloqué on A toujours personne, c'est pas normal.

Comme j'ai déjà expliqué (je crois!), au début l'aide était un soutien parental de 2 heures/jour/5 jours/semaine dont 1we/2 et ça impliquait une personne qui viendrait faire le souper de mari et enfants alors que j'étais au travail.
Ça ne rencontre même pas les normes du travail et on s'étonne que personne ne veuille le faire, au salaire minimum en plus.
Après un temps ça a été modifié pour les 3 blocs dont j'ai déjà parlé de ménage, popotte, accompagnement aux courses (et au passage on est passé de 10 heures à 8 heures/semaine).
On a eu une personne, celle que tu sais, qui est venue une seule fois, et qui a annulée sa visite à la dernière minute avec les désagréments que tu sais.
En plus de ne pas être contente parce que je n'avais pas le spécimen de chèque, l'intervenante était hyper contrariée que nous ayons convenu d'un arrangement où elle viendrait un jour complet pour tout faire. Elle tenait à une surveillance des enfants en même temps, tel qu'on avait discuté au départ, et il aurait fallu qu'elle fasse ses 8 heures de travail réparties sur 3 jours différents.
Sauf que voilà, si on a une personne qui veut bien faire le travail sur des conditions un peu spéciales je préfère l'accomoder et l'avoir que de pas accomoder et la perdre. (Surtout qu'entretemps mon horaire de travail est changé, je travaille maintenant de nuit, ce qui me permet d'être là au souper et en soirée.)

Au téléphone notre conversation a été bien désagréable. Pour finir elle a dit qu'elle referait une nouvelle demande à l'agence, mais ça avait l'air de lui faire mal.
Elle m'expliquait que d'habitude les gens trouvaient eux-mêmes leur auxiliaire, que ce service-là était fait pour être utilisé une fois qu'il était accordé, et que le moment pour elle était venu de faire une évaluation et que normalement l'aide apportée devrait commencer à diminuer vu que les gens devraient avoir commencé à se réorganiser.

Comment? on a eu personne et on devrait être évalués?
Encore? N'a-t-on pas déjà été évalués?
On devrait avoir commencé à se réorganiser alors que mon mari a une maladie dégénérative?
Pourtant cette aide de maintien à domicile est supposée être permanente, à vie.
Et comment je serais supposée trouver quelqu'un par mes propres moyens alors qu'une agence professionnelle ne trouve même pas? alors que les exigences sont si pointues que même Mère Thérésa m'enverrait sur les roses?
Et quand est-ce qu'on va me lâcher avec cette lourdeur administrative, ces rencontres d'évaluation interminables, ces "exigences" à rencontrer, ces appels téléphoniques incessants?

Là j'ai vraiment failli flipper, je me sentais le sang bouillir dans ma tête.
J'ai rien dit parce que le service ne m'appartient pas et j'ai aucun droit de le saboter au nom de mon mari.
J'ai rien dit non plus parce qu'il arrive un temps où l'impuissance de subir est telle que pas un mot ne sortirait sans un flot de larmes.

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