Capital de sympathie
La maladie, les douleurs, la médication, les effets secondaires, la perte de jouissance de la vie, le fauteuil roulant, la honte…c’est tout lui qui vit ça.
Et ça lui donne un capital de sympathie.
Sans rien vouloir lui enlever de son « capital de sympathie », là ma grande question est :
Qui me sera sympathique à moi?
L'autre jour ma tante et ma voisine, qui sont au courant de tout, voulaient me convaincre de me consacrer du temps, notamment en me mettant au tricot.
Pas le temps! que j'ai dit.
Elles me l'ont donnée la solution: j'ai qu'à me lever plus tôt le matin.
Vouiiiiiiiiiiiiiiii bien sûr, je travaille de soir, je me couche minimalement à 1h30 de la nuit, je me lève souvent vers 7hrs pour les rdv divers, parfois je me lâche et me lève vers 9hrs.
Et je suis là comme une conne à me justifier.
Où il est mon capital de sympathie à moi?