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Quand la maladie frappe
3 janvier 2007

Le rat qui quitte le navire

Une fois qu’il est admis qu’il a mal, qu’il a des douleurs fortes, continuelles, qu’il est à la limite de ce qu’un être humain peut endurer, une fois que c’est reconnu, et sans rien diminuer, sans rien lui enlever, puis-je attirer l’attention sur moi, le mien de malheur?

Je regarde devant moi et je ne vois qu’une longue suite d’années remplies d'obligations et vides de solitude. Qu’est-ce qu’il me reste?

Une famille au bord de l’éclatement, des enfants perturbés, dérangés, qui ne vivent pas une enfance normale.

Qui sauver? Mon mari ou mes enfants?

Et moi dans tout ça?

Est-ce si écoeurant d’aspirer à une vie normale, de famille, de couple?

Je me verrais ailleurs.

Pourtant je me sens comme un rat qui quitte le navire.
Lâche.

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Commentaires
A
et si la souffrance n'était pas QUE physique mais aussi morale pour le conjoint ??<br /> est ce si inavouable ?<br /> j'ai plein d'exemples autour de moi de gens qui ont veillé jusqu'à la mort conjoint et pour lesquels je me suis dis "quel calvaire cela doit être d'aller à l'hopital tous les jours et à attendre (espérer ?) la fin"<br /> donc je te comprends et il est normal que tu exprimes TES souffrances, sauf que hélas, y a peu de monde qui peut les écouter et encore moins le malade ou tes proches :-(<br /> bises amicales de fort fort lointain ;-)<br /> Pascale
Quand la maladie frappe
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